Loucura e perresía entre a ética e a política : apontamentos sobre o delírio como discurso crítico

Abstract

Cette étude vise à situer la folie par rapport à la notion grecque de parrhèsia à partir de la lecture de la philosophie de Michel Foucault. La question principale tourne autour de la place occupée par le fou dans un contexte discursive parrhèsiastique, une place d‟une propriété critique du discours libre de la folie, parce que dire la vérité dans cette conception de parrhèsia produit des effets indéterminés, inconnus avant son énonciation. Lorsque la folie peut contenir un discours par lui-même, quel genre d‟effets cette énonciation pourra avoir? C‟est-à-dire, ce qui importe est de savoir quand la folie, représentée par le fou, est en mesure de dire la vérité sur elle-même, ce que cette énonciation de la vérité signifie? Qu‟est-ce que se brise? Qui est offensé? Quelle est son importance comme critique et résistance? Le problème de la vérité de la folie a impliqué, em particulier, les questions de la connaissance et de la reconnaissance morale et scientifique des discours établis historiquement. Par conséquent, ces questions sont essentielles pour déterminer la légitimité d‟un tel discours produit par le fou lui-même. L‟argument qui structure ce travail est que le delire du fou agit comme une critique a l‟établi, comme une rupture à l‟ordre rationnel présumé, c‟est pour cela qu‟il y a de l‟importance éthique et politique. Pour soutenir cette approche, nous cherchons la notion de parrhèsia comme pratique éthique-discursive et pratique de constitution de l‟être du sujet fou, les conditions de ce lien entre la folie et le discours comme production critique. L‟importance de cette expérience critique de la folie est de repenser la place de la reconnaissance du fou aujourd‟hui, donc le fou sera parrhèsiastes par le dramatique de son discours perturbateur. Cette étude vise à mettre à jour et d‟élargir le débat philosophique sur la folie et les aspects éthiques et politiques qui concernent sa propre production de la vérité, de spéculer les formes critiques de parrhèsia avec l‟expérience de la folie et de stimuler le débat sur le rôle critique de folie par rapport aux pouvoirs exercés par les rationalités dominantes.