A tinta do (in)visível : olhares sobre a poética da transcriação nas edições de A asa e a serpente, de Vicente Cecim

Abstract

This thesis studies the poetics of transcreation in the editions of A asa e a serpente [The Wing and the Serpent] (1979; 1980; 1988; and 2004), from Brazilian writer Vicente Cecim, with the objective of analyzing, from a comparison of the books, how the author’s literary work is carried by the glance of the (in)visible ink. First, it is created a route of the main aspects of the author’s trajectory, in addition to his relationship with contemporary Brazilian literature. In regard to critical reception of his work, diverse opinions are listed based on records present in the initial publication of A asa e a serpente (1979), passing through more specific analysis of Cecim’s creative universe. In conjunction, we discuss the literary composition of Andara’s cycle, which has as vertices, among others, reflections involving the Being and the perception of (in)visible worlds; the imagery of the labyrinth, as an imaginary space and a metalanguage of Vicente Cecim’s writing; the unfinishedness of literary writing itself and silence as a space opened to the creative imagination. In the chapter on theoretical foundation, an explanation is provided on what is the transcreation poetics through the logic of the writer himself, and how that concept suggests means for analyzing the different editions of A asa e a serpente. Lastly, it is outlined a comparison of the editions, resulting in the conclusion that Vicente Cecim delineates a transcreative writing approach centered between the visible and the invisible, culminating in oscillations which become perceptive trough changes in the writing plane and in the graphic project of the books.

Cette thèse étudie la poétique de la transcréation dans les différentes éditions du livre A asa e a serpente (1979, 1980, 1988 et 2004), de l’écrivain brésilien Vicente Cecim. L’objectif est d’analyser, à partir de la comparaison entre les éditions, comment se construit l’écriture littéraire de l’auteur par le biais de l’encre (in)visible. Dans un premier temps, on présente un parcours des principaux aspects de la trajectoire de l’auteur, et aussi de sa relation avec la littérature brésilienne contemporaine. En ce qui concerne la réception critique de son oeuvre, on rassemble des opinions diverses basées sur des registres présents dans la première publication de A asa e a serpente (1979), en passant par des analyses plus spécifiques l’univers créatif de Cecim. De plus, on développe une étude de la composition littéraire du cycle de Andara, qui a comme vecteurs, entre autres, des réflexions au sujet de l’Être et des perceptions de mondes (in)visibles, l’image du labyrinthe comme espace imaginaire et du métalangage de l’écriture de Vicente Cecim, l’inachevé de l’écriture littéraire et le silence comme espace ouvert à l’imagination créative. Dans le chapitre de fondation, on explique ce qu’est la poétique de la transcréation par la logique de l’écrivain lui-même, et comment ce concept suggère les moyens d’analyser les différentes éditions de A asa e a serpente. En dernier point, on ébauche une comparaison entre les éditions, ce qui aboutit à la conclusion selon laquelle Vicente Cecim ébauche une écriture transcréative qui est centrée entre le visible et l’invisible. Ceci déclenche des oscillations qui sont perceptibles à travers les changements de plan de l’écriture et dans le projet graphique des livres.