Por uma carta ao [meu] pai : travessias entre vida, escrita, literatura, psicanálise e genealogia

Abstract

Father? Where are you? Father? Who are you? Amongst power and desire relations, daughters and sons search for the father. Based on the epistolary form and using as reference Letter to his father (1919) by Franz Kafka, I wrote a series of four letters to think about the father and the fatherhood. And about my own father. These letters are written from my perspective as a daughter-author-researcher in dialogue with other daughters and other sons. For a genealogy of fatherhood elaborated by the children. Besides Kafka, there is a dialogue with Sibylle Lacan, Jacques Lacan’s daughter. From Foucault’s analytics of power comes the foundation for the first part of the letters, that is focused on the power relations - in the binomial presences-absences. Therefore I appeal to a research about the history of western fatherhood and the social and cultural history of family in Brazil, in order to delimitate where the father is (not) and what is his social function within the family. For the second part, I ask myself who is the father?, among desire relations, and for that I call on the psychoanalytical theories of Sigmund Freud and Jacques Lacan. The investigation on the father, since Oedipus complex, the father Urvater, from Totem and Taboo (1913), and the guide-father from Moses and monotheism (1939), passes through all of Freud’s body of work, once the original parricide presents itself as fundamental in the constitution of subjectivity. The return to freudian psychoanalysis made by Jacques Lacan transcends the Oedipus complex, rewrites the theory and reaches a pluralization of Names-of-the-father. In the third part are the theoretic-critic analysis of six contemporary brazilian novels. The dialogue among the autodiegetic son(s) narrator(s) in Lavoura Arcaica (1975), by Raduan Nassar, Reunião de Família (1982), by Lya Luft, and Ribamar (2010), by José Castello, happens as in Kafka’s sons: through power relations. The dialogue among the daughters, the autodiegetic narrators in Mar Azul (2012), by Paloma Vidal and Enquanto Deus não está olhando (2014), by Débora Ferraz, happens as for Sibylle Lacan: through desire relations. In the space between power and desire relations, between presences and absences, are other affective subjectivities for other fathers and other families, as seen in the novel Azul-corvo (2010), by Adriana Lisboa. The last letter is a letter to my father. In this space of between are also the Notes to [my] father and the gathering of my lost letters. Father? Receive my letters. The letters are for you, father. From your daughter.

Le Père? Où êtes-vous? Le Père? Qui êtes-vous? Le Père? Entre les relations de pouvoir et les relations de désir, les filles et d’enfants cherchent le père. Commençant d’un format épistolaire et pour la référence de Lettre au père (1919), de Franz Kafka, j’ai écrit une série de quatre correspondances pour réfléchir sur le père et la paternité. Et aussi sur mon père. Ces lettres sont pensées par ma perspective de fille-écrivent-chercheuse et en dialogue avec d’autres filles et d’autres enfants. A partir d’une généalogie de père élaboré par le fils (filles). En plus de Kafka, il ’y a le dialogue avec Sibylle Lacan, la fille de Jacques Lacan. Sur la base de l’analytique du pouvoir, concept de Michel Foucault, la première partie des correspondances sont concentré entre les relations de pouvoir – dans le binôme présence et absence. Pour cela, j’utilise une recherche concernant l’histoire de la paternité occidentale et de l’histoire sociale et culturelle de la famille au Brésil pour délimiter où le père (pas) n'est et que sa fonction sociale dans la famille. Dans le deuxième correspondance, j’interroge qui est le père?, entre des relations de désir, pour cela, j’utilise dans les théories psychanalytiques de Sigmund Freud et de Jacques Lacan. La recherche sur le père, du complexe d’Oedipe, le père Urvater, de Totem et Tabou (1913) et le père guide de Moisés et le monothéisme (1939), traverse l’oeuvre freudienne entier, parce que l’original parricide vient comme fondamental dans la constitution de la subjectivité. Le retour à la psychanalyse freudienne de Jacques Lacan dépasse le complexe d’Oedipe et il réécrit la théorie et il atteint une pluralisation du Nom-du-père. Dans la troisième partie, les lettres sont situées avec l’analyse théorique-critique de cinq romans de la littérature brésilienne contemporaine, entre les relations de pouvoir et relations de désir. Le dialogue des narrateurs auto diégétiques fils de les romans Lavoura arcaica (1975), de Raduan Nassar, Reunião de família (1982), de Lya Luft, e Ribamar (2010), de José Castello, arrive avec le fil Kafka entre relations de pouvoir. Le dialogue de la narrateur auto diégétique fille de roman Mar azul (2012), de Paloma Vidal, arrive avec le fille Sibylle Lacan: entre relations de désir. Dans l’espace d’entre les relations de pouvoir et les relations de désir, entre les présences et les absences, d’autres subjectivités et affectivités, pour d’autres pères, pour d’autres familles, aussi bien que dans le roman Azul-corvo, de Adriana Lisboa (2010). La dernière lettre est la lettre à mon père. Dans cet espace d’entre sont aussi les Billets [au mon] père et la réunion des lettres perdues. Père? Recevez-vous mes lettres. Les lettres sont pour vous, mon père. De sa fille.