A revolução francesa de Ernest Hemingway

Abstract

This thesis retells and reinterprets, from a historic and literary point of view, the initial period (1922-1925) in which Ernest Hemingway lived in Paris and how he modeled his apprenticeship and forged a revolutionary style of writing prose. The main support of the thesis is the analysis of the recently published letters of the author: the first volume (2011), encompassing the years 1907-1922, and the second volume (2013), covering 1923–1925. The guiding question drives to the mechanisms that made possible Hemingway to consolidate himself as an artist and create a literary revolution. Furthermore, it aims to verify if Hemingway, in the letters, seemed to be the same brutal man whose image he wanted to cultivate. The structure of the thesis has three parts. The first part, “The Pre-revolutionary Period”, is a sort of radiography of modernist Paris, when the city acted as a magnet for a international range of artists, creating a culture of cross-fertilisation. The theoretical pillars are Malcolm Bradbury's studies about Modernism and Antonio Candido's ideas on how a stimulating milieu helps literary creation. The second part is entitled "The Revolution" and corresponds to the core of the thesis. Using his letters as the primary source of information, the system of relation and literary exchange experienced by Hemingway is examined in detail. The third part, The Post-Revolutionary Period, investigates the posthumous book of “fictional memories” Paris a Moveable Feast, showing its troubled composition. It’s also made a comparison between the first version (1964) and the restored edition (2009), including a number of never-before-published material. The Final Consideration confirms that Paris’ cultural and literary ambiance transformed Hemingway and certifies that he was a complex man, far from his one-sided public image.

Cette thèse raconte et réinterprète, du point de vue historique et littéraire, la période initiale (1922-1925) où Ernest Hemingway a vécu à Paris et comment il a façonné sa formation et a inventé un style révolutionnaire d'écrire en prose. La base de support de la thèse c’est l'analyse de la correspondance recueillie récemment publiée de l'auteur: le premier volume (2011), couvrant les années 1907-1922, et la deuxième (2013), se référant à 1923-1925. La principale question de recherche porte sur les mécanismes qui ont permis à Ernest Hemingway s’établir comme artiste et faire une révolution dans la littérature. En outre, il vise à vérifier si, dans les lettres, Hemingway a montré être le homme brutal dont l'image il voulait cultiver en public. La thèse est structurée en trois parties. Dans "La période pré-révolutionnaire", c’est fait un type de radiographie de Paris à l’époque du modernism, quand la capitale française a attiré une gamme internationale d'artistes qui vivaient dans un régime d'influence mutuelle. Les piliers théoriques sont les études de Malcolm Bradbury sur le modernisme et les idées de Antonio Candido sur la façon dont un milieu stimulant contribue à la création littéraire. La deuxième partie, intitulée «La Révolution», correspond à l'épine dorsale de la thèse. Sur la base de sa correspondance, le système de relation et d'échange littéraire vécue par Hemingway est examiné en détail. La troisième partie, «La période post-révolutionnaire," couvre le livre posthume de «mémoires fictifs" Paris est une fête, montrant comment la creation du text a éte difficile. C’est fait aussi une comparaison entre la version publiée en 1964 et la restored edition (2009), qui réunit sept chapitres inédits. Dans les Considérations Finales, il y a l’confirmation que l'ambiance culturelle et littéraire de Paris a transformé Hemingway et la attestation que l'écrivain était un être humain beaucoup plus complexe que son image publique faisait supposer.